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 J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui...

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lanedesbois




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MessageSujet: J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui...   J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui... EmptyMer 03 Mai 2006, 16:09

J'aime bien comprendre les choses et je n'aime pas qu'on me prenne pour un imbécile... Le remplaçant de mon vétérinaire étant venu pour un problème de mise bas impossible, a obtempéré à mon ordre d'euthanasier sur le champ cette ânesse, après qu'on ait constaté que plus rien n'était possible. Il voulait, lui, procéder dans le pré à une césarienne expérimentale (sic) après avoir convenu qu'elle en mourrait. Mais c'était pour lui, nous dit-il, une occasion de s'entraîner. Pour peu ce fut pour lui l'occasion de manger ses dents s'il n'avait pas répondu tout de suite à ma requête.

Certes ce n'était pas mon vétérinaire, mais son remplaçant. J'estime pour ma part qu'un bon vétérinaire se DOIT d'avoir un bon remplaçant.

Cette anecdote m'a amené à réfléchir à nouveau à mon vétérinaire.
Il y a 1 mois, est née l'adorable Siboulette, fille de Gribouille. Quelques jours après, la petite Siboulette ayant une petite diarrhée, nous appelâmes notre vétérinaire au téléphone. Au bout du fil, c'était l'un de ses associés... Il poussa des cris d'orfraie à l'annonce de cette petite diarrhée. Houlalalalalalala, ma p'tite dame (Claire), il faut arrêter tout de suite de lui donner le lait de sa mère et la mettre sous antibiotiques. Je vous prépare une ordonnance ?
Ah bon ! J'arrête de lui donner le lait de sa mère, et je lui donne quoi ? Limonade ? Coca-cola ? Pinard ? Pastis ? Vodka ?
Claire donna un petit médicament homéopatique et la petite diarrhée disparut dans les heures qui suivirent...

Certes ce n'était pas mon vétérinaire, mais l'un de ses associés. J'estime pour ma part qu'un bon vétérinaire se DOIT d'avoir de bons associés.

Alors, aujourd'hui, confronté à un problème de parasite interne, j'ai changé de vétérinaire...

Ce dernier vétérinaire a tenté de répondre à nos interrogations et nous a exprimé son point de vue :

Selon lui (je rappelle qu'il est docteur vétérinaire diplômé comme les autres), les animaux sont parasités presque toujours (90%) et c'est normal car ils vivent en harmonie (ou intelligence) avec les vers jusqu'à une certaine limite...
La seule observation quotidienne de ses animaux permet de savoir quand cette limite est atteinte grâce à un certain nombre de signes avant-courreurs :

1/- le poil devient terne
2/- l'âne maigrit
3/- un affaiblissement général se produit
4/- etc.

Alors, il est temps de procéder à un traitement chimique adapté en fonction du type de parasite, et selon si l'âne est en gestation ou en lactation (contre-indication de certains produits), mais ne croyez surtout pas qu'à ce stade votra âne est menacé de mort imminente !!!

Toujours selon ce vétérinaire, "les paysans vermifugent systématiquement leurs vaches pour des raisons purement matérielles : ils ne veulent pas dépenser inutilement de l'argent et donc refusent que leurs bêtes maigrissent et mangent plus. Ainsi utilisent-ils un vermifuge sous forme de bolus (sorte de gélule) qui diffusent peu à peu et en permanence la molécule chimique durant 4 mois. Et quand c'est fini, on recommence..."
En conclusion, selon ce vétérinaire, le déparasitage chimique préventif systématique n'a pas lieu d'être, il est néfaste.
Il recommande :
1/- l'observation quotidienne du comportement des bêtes
2/- une bonne gestion de rotation des parcelles : 3 semaines maximum
3/- l'utilisation de produits naturels à vertus antiparasitaires comme par exemple l'ail. Bien que l'ail ne puisse éradiquer les parasites, un usage régulier contribue à limiter leur prolifération.
4/- ne pas considérer que des vers dans les crottins soient le signal d'un besoin de traitement.
5/- faire appel au traitement chimique uniquement si l'on observe dans les crottins des vers dangereux comme les ascaris, ou si les symptomes décrits plus haut sont observés.

Le plus mauvais réflexe serait de se dire : traitons chimique pour éviter tout problème. Non, pensons à nos animaux qui méritent bien qu'on réfléchisse sérieusement à la chose, sans a priori...



Lire absolument : http://www.action-nature.info/Docs/Molecules.pdf

Pour ma part je me fie à ce vétérinaire de Saint Bonnet le Chateau (42) et j'ai décidé de rechercher des reçettes à base de plantes permettant un complément d'alimentation leur garantissant une meilleure santé autorisant à limiter l'usage des molécules chimiques. Je ne manquerai pas de vous en faire profiter.
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Domy

Domy


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MessageSujet: Re: J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui...   J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui... EmptyMer 03 Mai 2006, 17:56

Et moi, je fais un copié-collé pour enregistrer ton mesage dans mon nouveau dossier sur les ânes. Il mérite d'y paraître!
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MessageSujet: Re: J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui...   J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui... EmptyJeu 04 Mai 2006, 00:29

Y a plein de recettes pour tous les animaux la:http://www.lepetitherboriste.net/affections/veterinaire.html
Pour les anes et en ce qui concerne les vers ils disent:
Citation :
Vermifuge :
Après 1 jour de jeûne, donner 2 bulbes d'ail râpés dans du son, du miel ou de la mélasse, puis : des carottes crues, du chiendent commun, des feuilles de ronce.

Pour prévenir les vers :
Semer dans les pâtures : chiendent commun, fougère mâle, frêne, genêt à balai, moutarde noire, ronce, sureau noir.
J'avais bien remarque que le Dood's il mangeait parfois des fougeres et comme je savait que c'est toxique je me doutait bien qu'il avait une bonne raison pour faire ca..Moralite:avoir confiance en l'instinct-pourquoi pas l'intelligence d'ailleurs?-de nos betes,les sortir souvent pour qu'ils puissent faire leur marché..
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MessageSujet: Re: J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui...   J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui... EmptyJeu 04 Mai 2006, 00:43

Tiens et puis d'ailleurs je vous met tout ce qui concerne les equins:
Citation :


POUR LE CHEVAL et L'ANE

Bronchite et toux :
Bien mouiller le foin pour éviter la poussière.
et
Donner 2 ou 3 carottes crues coupées en morceaux par jour, de l'ail cru.
et
Infusion de fleurs de sureau noir ou de feuilles de cassis ou de sauge, sucrée au miel.
ou
Infusion de feuilles d'eucalyptus Infusion de tussilage, 2 poignées par litre d'eau.

Colique accompagnée de météorisme :
Donner du fenouil sauvage, des feuilles de pissenlit
ou
Décoction de graines d'aneth odorant, 50 g pour 1 litre d'eau.

Constipation :
Décoction d'écorce de bourdaine vieille de 2 ans, 100 g pour 1 litre d'eau ou de vin, bouillir 30 mn.

Diarrhée :
Donner une pâte composée de : bistorte pulvérisée, 15 g, écorce de chênes séchée pulvérisée, 15g, miel, 50g; pour 1 jour; recommencer le lendemain si nécessaire.

Gastrite :
Décoction de mauve, 500 g de feuilles dans 10 litres d'eau; faire boire tiède.

Ictère jaunisse :
3 poignées par jour de houblon ou de véronique officinale.

Indigestion accompagnée de coliques :
Donner à manger du foin très sec.
et
Supprimer les nourritures qui fermentent, pois, fèves, pommes de terre Supprimer les racines, sauf les carottes
et
Saupoudrer le fourrage, l'avoine et le son d'une poignée de marrons d'Inde épluchés, sèches et pulvérisés.
ou
Infusion de menthe poivrée, 30 g pour 1 litre d'eau.

Purge :
20 follicules de séné dans 0,25 litre d'eau, puis donner de l'ail, 2 bulbes entiers écrasés et infusés dans 0,5 litre d'eau ; en 2 fois.

Vermifuge :
Après 1 jour de jeûne, donner 2 bulbes d'ail râpés dans du son, du miel ou de la mélasse, puis : des carottes crues, du chiendent commun, des feuilles de ronce.

Pour prévenir les vers :
Semer dans les pâtures : chiendent commun, fougère mâle, frêne, genêt à balai, moutarde noire, ronce, sureau noir.

Accouchement pour aider la parturition :
15 g de clous de girofle.

Asthénie :
0,50 g de poudre de racine séchée d'aunée officinale dans du miel ; dose pour 1 jour.

Convalescence :
Noix de kola, 10 g dans du miel.
ou
Ration d'avoine, un peu mouillée d'eau tiède pour la rendre plus digestible à laquelle on ajoute une cuiller à soupe de grains de carvi ou une poignée de farine de gland.

Fièvre :
Donner du thé froid dans lequel on a ajouté un peu de persil haché
ou
Infusion d'oseille Infusion de feuilles de cassis Fruits de cassis écrasés dans du miel.

Foulure :
Baigner la jambe dans de l'eau salée chaude, puis frotter l'articulation avec : de l'huile d'olive, une infusion forte de grande consoude; bander avec un linge trempé dans cette même infusion.

Morsure de vipère :
Préparer d'avance l'onguent suivant : 120 g d'huile d'olive, 60 g de racine pilée de campanule raiponce, 60 g de feuilles pilées de lierre grimpant, 60 g d'essence de térébenthine ; une fois le venin exprimé, frotter le remède dans la blessure ; et en même temps : administrer de l'ail, donner de la buglosse fraîche.

Reins et voies urinaires :
Donner de la chicorée sauvage, des queues de cerises, des rameaux de cerisier, du persil.
ou
Appliquer des compresses chaudes d'une infusion de thym ou de moutarde noire ou de véronique officinale

Rhumatisme :
Administrer une décoction d'ortie, 2 poignées dans 1 litre d'eau, bouillir 5 mn.
et
Donner de l'avoine, du foin, du son Mêler à la nourriture : bardane, céleri haché, tiges et feuilles, grande consoude, cresson officinal, écorces de genévrier ou de saule blanc, patience sauvage, persil, primevère officinale, romarin.


Faudrait carrement se planter un jardin d'herbes medicinales pour anes..et zhumains..au moins celles qu'on a pas dans la nature autour de chez nous..C'est aussi beau que les fleurs des jardineries,plus ecolo et on filerait moins de ble aux vetos.. flower
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camérone

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MessageSujet: Re: J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui...   J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui... EmptyJeu 04 Mai 2006, 18:49

En apprenant plusieurs de vos expériences malheureuses lors des mises bas je m'aperçois que nous avons eu beaucoup de chance que tout se passe bien pour Camé et la petite R'mione.

J'avoue que jusqu'à l'année dernière je vermifugeais systématiquement 2 fois par an chiennes et chat, 3 à 4 fois par an le cheval et l'ânesse. Puis un jour sur un autre forum ce thème a été abordé et un couple de vétos (lui en exercice, elle fait des recherches en labo) a évoqué les risques chimiques liés a l'ivermetine pour l'animal et l'environnement.... depuis je ne sais plus sur quel pied danser. D'ailleurs je n'ai pas encore administré de traitement pour le printemps. Le plus sérieux serait de faire faire une copro, ce qui permettrait d'identifier les parasites et d'évaluer leur nombre, de sorte que si un traitement s'avère nécessaire, au moins ce serait le plus approprié. J'en ai parlé à mon véto et à mon pharmacien :
- réponse du véto : de toute façon la copro vous coûtera plus cher qu'un vermifuge qu'en plus il faudra peut être acheter quand même

- réponse du pharmacien : mieux vaut prévenir que guérir

Alors ????? est-ce que 2 vermifuges annuels (novembre gastrophiles et fin d'été pour les autres...) seraient suffisants + copro si l'on a un doute .... les animaux sauvages se vermifuges tout seuls, bien sur leur territoire est beaucoup plus grand que ceux dont disposent nos amis, leur espérance de vie plus courte aussi...
je ne sais plus, vos avis m'intéressent.

P.S Lanedesbois...pour ton éventreur... et bin t'aurais pas dû te retenir :tape: , vraiment désolée pour ta tite nânesse et son bébé.
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lanedesbois




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MessageSujet: Re: J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui...   J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui... EmptyJeu 04 Mai 2006, 19:17

camérone a écrit:

- Réponse du véto : de toute façon la copro vous coûtera plus cher qu'un vermifuge qu'en plus il faudra peut être acheter quand même

- Réponse du pharmacien : mieux vaut prévenir que guérir

Pour ne pas faire de prosélitisme, je ne parlerai plus de ce sujet, mais les réponses des deux pingouins ne m'étonnent pas du tout :

Le véto : base son raisonnement sur un prix de revient, c'est éloquent, pour lui un âne ne mérite pas qu'on dépense de l'argent.

Le pharmacien : il n'y connait rien et se retranche derrière des ponsifs. C'est un épicier !!!

Mon conseil (mais tu en fais ce que tu veux) : Changes de véto, et ne demandes pas de conseil au pharmacien...

:nrv: :nrv: :nrv: :nrv: :nrv: :nrv: :nrv: :nrv: :nrv: :nrv: :nrv: :nrv: :nrv: :nrv: :nrv: :nrv: :nrv: :nrv: :nrv: :nrv: :nrv:
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lanedesbois




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MessageSujet: Re: J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui...   J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui... EmptyVen 05 Mai 2006, 16:20

Pour une vermifugation minimale raisonnée ou comment favoriser les défenses naturelles de vos ânes.

Par Camille RISTORI. Article du bulletin de l'AAP (Association de l'Âne de Provence).

Au sein de notre troupeau, il est des ânesses qui en 15 ans n'ont jamais eu besoin d'un seul vermifuge, d'autres que nous sommes obligés de traiter au moins deux fois par an. Comment expliquer ces différences ?

L'âne (originaire des régions semi-désertiques) craint énormément les parasites de nos contrées humides, que l'éleveur élimine traditionnellement avec des vermifuges. Malheureusement, l'utilisation systématique de ces produits a un inconvénient majeur : ils rendent l'animal de plus en plus sensible aux parasites, lui coupant ses défenses. C'est un cercle vicieux auquel sont confrontés bien des éleveurs, amenés à vermifuger de plus en plus radicalement (sans parler de la toxicité de ces produits accumulés).

Mais notre " Âne du désert " n'est pas complètement démuni : au contact des vermines, il est capable de se forger ses propres défenses, à condition que nous respections certaines pratiques de base :

Pour limiter l'infestation des pâturages :

- Préférer les terrains secs et rocailleux aux prés riches et humides.

- Prévoir des rotations de pâturage les plus espacées possible (qui créent alors un "vide sanitaire" entre deux passages).

- En cas de chargement intensif, ne laissez pas le troupeau plus de 21 jours (3 semaines = cycle de reproduction de la plupart des parasites).

Vermifugez, oui mais :

- Un âne sain (bien portant, au joli poil) a exceptionnellement besoin d'être vermifugé. Il porte sûrement en lui quelques parasites mais à un seuil tolérable face auxquels il aura développé ses propres défenses. Par contre un âne maigre, ballonné, au poil terne, devra être traité pour pouvoir " redémarrer ".

- Isolez les animaux vermifugés pendant trois jours afin qu'ils éliminent au mieux les larves et les œufs des parasites sans contaminer de prairie.

- Conduisez-les dans un pré "neuf" les premières semaines qui suivent la vermifugation. Les ânes ayant perdu toutes défenses, sont encore plus sensibles à tous les parasites.

- Evitez si possible de vermifuger votre âne avant 18 mois. Et l'éviter d'autant plus qu'il est plus jeune : C'est le moment où les défenses de l'ânon se construisent.

- Choisissez un vermifuge adapté :

Pour un ânon, ou un âne adulte faiblement atteint, préférer un vermifuge " léger ". Il aura une action moins radicale, qui préservera les défenses de l'âne autant qu'elles peuvent l'être (en n'éliminant pas tous les parasites).

Pour un âne très parasité, utiliser un vermifuge plus puissant (qu'il faut parfois même renouveler 10 jours après).

Pour les ânesses gestantes, vérifier qu'il n'y a pas de contre-indication (beaucoup de vermifuges conviennent).

- Pour une vermifugation " ciblée ", vous pouvez procéder à une analyse de crottins :

Pour un troupeau : prélever un échantillon sur l'ensemble des animaux.

Pour un âne seul : prélever des échantillons à plusieurs jours d'intervalle (le taux d'infestation varie au cours du cycle de ponte du parasite).

Après analyse votre vétérinaire vous conseillera un type de vermifuge (si nécessaire) selon la qualité des parasites présents et leur degré d'infestation (par expérience, le seuil de parasitisme où il faut traiter n'est pas toujours le même pour tous les vétérinaires … dans ce cas, à vous de juger.

L'idéal :

Des pâturages extensifs, secs et rocailleux : vous n'aurez ni problèmes de parasites, ni problèmes de sabot.

Ainsi nos " jeunes " qui ont pu grandir sans vermifuge se sont forgés de bonnes défenses ; ils ont rarement besoin d'être traités, par rapport à leurs compagnons qui avaient connu des vermifugations systématiques dès leur jeune âge.

Mais si vous ne disposez que d'un espace restreint humide qui plus est, vous serez obligés de passer à une vermifugation systématique.
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lanedesbois




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MessageSujet: Re: J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui...   J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui... EmptyVen 05 Mai 2006, 23:56

Je jubile car je viens de trouver de l'eau pour mon moulin.
Si vous vous posez des questions sur l'utilisation systématique des vermifuges chimiques, alors courrez chez votre marchand de journaux acheter le N°13 de la revue Les Cahiers de l'Ane. Vous y trouverez en pages 44 à 48 un article intitulé "Pour une meilleure gestion du parasitisme" qui j'en suis sûr vous informera et vous convaincra bien mieux que je ne puis le faire.

Après lecture vous aurez tous les arguments nécessaires pour ne plus culpabiliser face à votre vétérinaire.

Et s'il fallait encore quelques arguments pour que vous vous procuriez cette revue, en fin d'article on trouve ce petit encadré :


Citation :

Vermifuges chimiques, la fin de la panacée

Les vermifuges chimiques diminuent le niveau de prémunition de l'âne qui devient moins résistant aux infestations.
En conséquence, l'éleveur et l'animal auront de plus en plus besoin de traitements... Or plus on traite, plus on sémectionne des parasites résistants, ce qui se manifeste par la montée inexorable des cas d'échecs de ces traitements partout dans le monde et la recherche accélérée de nouvelles molécules de plus en plus toxiques.

La toxicité cumulée de ces produits pour l'homme, l'animal et l'environnement devrait être un inconvénient maleure à leur diffusion systématique. Les avermectines (dont l'ivermectine, la moxidectine, l'eprinomectine, etc.) sont redoutables. Elles se retrouvent dans tout l'organisme : le sang, le tube digestif, l'appareil respiratoire, les tissus musculaires. Les avermectines passent dans la matrice et sont éliminées à petites doses sous forme active dans le lait pendant plusieurs mois chez les femelles laitières.

Par un phénomène en cascade tous les être vivants à la surface ou en profondeur du sol se trouvent perturbés dans leur multiplication. Trois mois après la prise d'imervectine, les déjections du sujet traité sont encore mortelles pour les insectes en aval et détruisent indirectement jusqu'aux chauve-souris, pies grièches, traquets... qui en meurent en grand nombre.
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elie

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MessageSujet: Re: J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui...   J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui... EmptySam 06 Mai 2006, 00:21

Pas de chance pour les anes de normandie alors...humidité et terrain mou
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MessageSujet: Re: J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui...   J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui... EmptySam 06 Mai 2006, 00:24

Ca fait fremir cet article.. Evil or Very Mad
Je regrette les 2 vermifugations (superflues)que j'ai faites a Oscar depuis qu'on fait grotte commune..Il avale assez de saloperies chimiques comme ca en broutant a droite a gauche:on vit dans une region viticole et ils y vont pas de main morte les vignerons avec les pesticides..Un coup de vent et c'est des km carres qui en "profitent".. triste
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lanedesbois




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MessageSujet: Re: J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui...   J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui... EmptyLun 08 Mai 2006, 22:46

Pour une meilleure gestion du parasitisme

Avertissement : Les méthodes alternatives de gestion du parasitisme présentées ici exigent une attention aiguë de la part de l'éleveur (sur l'état sanitaire de ses ânes, leur alimentation, l'organisation des parcs...) d'autantplus soutenue qu'il sera en région humide.

L'âne héberge des parasites comme tous les herbivores et C'EST NORMAL !

S'il est légitime qu'en médecine humaine on considère le parasite comme un intrus et que tout soit mis en oeuvre pour s'en débarrasser, il en va autrement pour les herbivores : les parasites liés depui la nuit des temps à leur hôte, conditionnent leur évolution. Cette coexistence peut avoir des effets positifs pour les deux espèces. Pour le parasite, c'est évident. Mais pour l'hôte ? Grâce aux dernières techniques d'investigations, nous savons que le parasite et l'hôte échangent des signaux par l'intermédiaire de molécules complexes. On reconnaît maintenant au parasite plusieurs rôles positifs, dont un rôle immunisant fondamental et sans doute bien plus large qu'il n'y paraît : des défenses immunitaires solidement implantées face aux parasites seront aussi plus fortes pour réagir face à d'autres agressions, qu'elles soient virales ou bactériennes.


Citation :
Mais qu'est-ce que l'immunité ?

L'immunité est un procédé physiologique de l'organisme qui lui permet de résister à un agent infectieux, parasitaire ou

toxique.

* L'immunité vraie est caractérisée par l'élaboration d'anticorps circulant dans le plasma sanguin. Elle apparaît lentement (3 à 4 mois) et empêche le développement d'une réinfestation. Ainsi le jeune animal a besoin d'héberger un minimum de parasites pour se construire une immunité vraie satisfaisante.

* La prémunition est une immunité de contact qui nécessite la présence du parasite pour fonctionner.

La stimulation de l'immunité du jeune va donc lui donner la possibilité de gérer en partie le parasitisme. On ne vise jamais une absence totale de parasites mais une infestation limitée (présence de parasites en petit nombre, sans effet néfaste) permettant l'installation d'une bonne immunité naturelle


Il y a un seuil d'équilibre à trouver

Tout est question de quantité. Le parasite peut se multiplier dangereusement, et ce déséquilibre est souvent dû à une erreur humaine : surpâturage, changement de régime trop rapide, stress important, introduction de nouveaux animaux sans transition, déséquilibre alimentaire, race mal adaptée au terroir...
Trop de parasites doit être un sugnal d'alarme pour l'éleveur qui devra non seulement soigner son âne, mais surtout chercher à améliorer les conditions de vie qu'il lui offre et favoriser au maximum l'acquisition de l'immunité chez ses plus jeunes sujets.
Le plus dur alors sera d'abandonner les raisonnements basés sur la peur et les stéréotypes pour tenir compte des potentialités et des besoins de nos animaux. S'il est des cas ou l'homme doit intervenirparce que la vie de l'animal est en danger, encore faut-il le faire avec discernement et sans oublier que l'éradication totale des parasites n'est ni souhaitable, ni possible.

Mais comment faire autrement ?

Rechercher des conditions de vie qui correspondent le mieux aux besoins des ânes (qui ne l'oublions pas, ont été façonnés par un environnement semi-désertique) nous permettra toujours de nous approcher davantage de l'équilibre parasitaire idéal, en favorisant un bon système immunitaire :

Conditions défavorables, immunité affaiblie : Stress, Solitude, Terrain humide, Abri boueux mal aéré, Herbages bien verts, Foin trop riche en azote, foin fumeux, Concentrés en excès, Complémentation minérale déséquilibrée (mieux vaut s'abstenir que mal complémenter), Paturage intensif, Toujours ou souvent dans le même espace, Vermifuges puissants donnés systématiquement

Conditions favorables, immunité renforcée : Bon mental, Vie harmonieuse dans le troupeau au minimum à deux, Terrain sec, voire aride, A défaut possibilité d'abri bien au sec, Alimentation plutôt sèche et ligneuse, Foin de prairie grossier (type foin de Crau 1ere coupe) de bonne qualité, Concentrés (céréales, bouchons...) en quantité modérée,

Complémentation minérale selo, la nature du terrain, Paturage extensif, Si paturage intensif rotations de terrains trés rigoureuses avec vide sanitaire, Paturage associé avec des ruminants, Traitements chimiques médicamenteux réduits au minimum, Utilisation de stimulants naturels.

Citation :
Témoignage :
Nous élevons depuis 23 ans à l'Asinerie des Cévennes (montagne ardéchoise) un troupeau de 50 ânes composé pour une partie d'ânes de Provence, pour l'autre de petits ânes de type sarde. Nous n'avons plus employé aucun vermicide depuis 7 années maintenant alors que les années précédentes nous avions sagement (!!!) vermifugé une bonne partie de notre troupe, même si notre souci était déjà de nous en tenir au minimum.

* Terrains a priori favorables au niveau climatique, comme la plupart des pâtures du Sud-Est. Pentes accidentées, des pare-feux, bois de châtaigniers, landes ou guarrigues permettent des parcours sains et extensifs automne comme hiver.

Ces parcours alternent avec une gestion intensive "à risque" de 7 ha de prés morcelés et ronciers qui doivent autant que possible être "raclés" du printemps à l'été (entretien en pare-feu).

* Complémentation à base de foin surtout. L'hiver régulièrement, au printemps quand il faut limiter le surpâturage, et l'été pour compléter la ration des mères qui allaitent (une vingtaine en moyenne). L'automne les parcours sous châtaigniers, trés nutritifs et riches en tanins, retapent les animaux qui auraient souffert du parasitisme (les tanins ont un effet vermifuge, comme les fougères et armoises que les ânes peuvent croquer ponctuellement au printemps).

Nous offrons en début d'hiver à l'ensemble du troupeau, et plus spécifiquement aux ânesses en fin de gestation et aux demoiselles de 2 ans, une cure de 3 semaines à un mois de "Iodaminel" un mélange comprenant essentiellement algues marines (lithothamne et fucus qui apporetent calcium, magnésium, iode potassium et fer), végétaux (dont l'euleuthérocoque = ginseng de Sibérie, plante royale pour accroître les défenses immunitaires, et l'artichaut, détoxiquant du foie) et minéraux naturels. C'est un reminéralisant parfait s'il se peut, spécialement bénéfique en période de reproduction, qui réveille aussi le système immunitaire.

* Anons au sevrage et ânes fatigués sont surveillés de près et bichonnés comme il est conseillé plus haut (cf "conduite des animaux à risque"). Ceux-là bénéficient alors du Symbiotonic2 sur trois cures successives de 10 jours par moi en fin d'automne et hiver. L'ail, l'armoise et le romarin, présents dans cette préparation ont notamment des effets vermifuges, stimulants et anti-infectieux, le ginseng de Sibérie couplé à la spirulune (algue bleue) source d'acides aminés essentiels et de vitamines, permet à l'organisme de se défendre de façon vigoureuse contre les affections virales ou parasitaires.

*Inconvénients - La durée de ces cures étalées dans le temps qu'il faut lier à un régime alimentaire où les céréales sont distribuées (afin d'y lier les produits sous forme de poudre) peut devenir fastidieuse si les animaux sont au pré. La simple administration d'un vermicide chimique à la seringue est 10 fois plus rapide ! Mais celui qui ne soigne qu'un ou deux ânes avec la méthode "douce", pourra aussi leur donner comme "bobbon" quotidien dans un bout de pain ou une carotte. Si les premiers jours il arrive que les ânes soient étonnés ou rebutés par l'odeur, ils y prennent goût trés vite et se disputent la ration... Pour simplifier la distribution à tout le troupeau, il nous arrive de laisser la iodamine à disposition. A moins d'en distribuer juste la dose quotidienne, on risque une surconsommation les premiers jours (uniquement dommageable pour le porte-monnaie) mais lesq ânes se régulent par la suite. Cela n'est pas envisageable avec le symbiotonic, trop riche et appétant.

*Le coût de ces produits est d'abord élevé, même si leurs qualités le justifient pleinement. Mais il s'amortit sur les années, les animaux bien construits et bien gérés ayant de moins en moins besoin de compléments alimentaires, voire plus du tout, selon l'environnement où ils vivent. Ces ânes auront de surcroît un meilleur potentiel de résistance aux maladies, potentiel peut-être bien précieux les années à venir...

*Résultats - Nous sommes heureux, et même fiers, de l'état sanitaire de nos animaux : nous avons conscience de préserver la rusticité si renommée de notre âne, qui risque bien de partir en fumée si l'on n'y prend garde.

Heureusement de plus en plus d'éleveurs autour de nous pratiquent ainsi, qu'ils trazvaillent en "bio" ou pas, et le soutien technique se met peu à peu en place comme le GIE "Zone verte". Cettestructure regroupe une dizaine de vétérinaires et un secrétaire coordonnateur; elle propose suivis d'élevages (surtout bovins, ovins et caprins pour l'instant), conseils et formations en s'appuyant sur les médecines alternatives.


Une bonne organisation duy pâturage est d'autant plusq importante en région humide.

Afin de limiter l'infestation dans les conditions intensives de pâturage auxquelles la plupart d'entre nous sont condamnés plus ou moins régulièrement, voici quelques notions de base :

1/- Eviter le pâturage continu qui favorise un recyclage permanent des parasites, partager le parc pour y organiser des rotations. Vous créerez ainsi un vide sanitaire, lequel sera plus efficace en saison sèche, ou lors de grands froids (le délai d'assainissement pour les strongles est de 6 semaines minimum)
2/- Un pré sera bien assaini si on y alterne fauche et pâture, ou s'iln'a pas été pâturé ni reçu de fumier composté depuis plus d'un an
3/- Le surpâturage (pâturage trop raz du sol, trop près des crottins) doit être proscrit : (80% des larves infestantes sont sur les 5 premiers cms de la tige. Mais plus l'humidité augmente, plus les larves grimpent : rotations, association d'espèces et/ou complémentation en foin ou paille sont d'autant plus nécessaires.
4/- Pâturage mixte des prairies (ruminants en alternance avec les ânes)à : l'ingestion par un ruminant (bovin, ovin ou caprin) d'une larve infestante d'un strongle d'équidé aboutit à la mort de la larve, et inversément. Chaque espèce "nettoie" en partie la prairie des strongles de l'autre. S'ajoute à cela un effet bénéfique sur la diversité et l'entretien de la flore du pré.

Conduite des animaux à risque
Jeunes après sevrage (de 6 à 24 mois), ânesse en fin de lactation, ânes au poil terne et hirsute, ballonés ou abattus, font partie des animaux à risque.
Il faudra :
* leur réserver les parcs les plus sains, sans jamais les isoler (minimum 2)
* s'il s'agit de jeunes au sevrage, prévoir la présence d'un âne adulte "maternant" qui sera leur guide.
* laisser du bon foin à disposition si l'herbe n'est pas saine et abondante
* si déficit alimentaire, complémenter en concentré mais en quantité limitée
* stimuler leurs défenses immunitaires et modifier le milieu digestif dans un sens défavorable aux parasites, en s'aidant des compléments à base de minéraux (tel le chlorure de magnésium, un sel trés efficace et peu onéreux), de plantes, d'huiles essentielles, d'homéopathie etc... qui apparaissent de plus en plus sur le marché. Ces compléments sont disponibles sous différentes formes (poudres, granulés, solutions...). Mais ne jamais improviser sans les conseils d'un homme de l'art.
* ête patient : un jeune acquiert son immunité surtout le long des 2 premières années qui suivent le sevrage, et un âne fatigué ou dénutri ne se remplume pas en un mois !

Et s'il faut traiter ?

* De nombreuses plantes ont une action vermifuge efficace (ail, tanaisie, fougère, plantes ou fourrages à tanin...).

L'aromathérapie (utilisation des huiles essentielles) possède un arsenal trés puissant (attention au dosage). L'homépathie peut accompagner le traitement et renforcer le terrain.
* En dernier recours, le vermifuge chimique peut s'avérer nécessaire. Il faudra alors adapter le produit en fonction du parasite, de l'état de l'âne, de la période de l'année... en veillant à ce qu'un parc le plus sain possible puisse l'acceuillir ensuite.

Conclusion :
Dans tous lesq cas, quels que soit le climat et la manière dont vous élevez votre âne, vous pourres toujours lui offrir des cures de produits naturels stimulants à effet vermifuge en remplacement des vermifuges chimiques quitte à administrer un vermifuge chimique ciblé en fin d'automne.

Article de Camille Ristori dans Les Cahiers de l'Ane N°13
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MessageSujet: Re: J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui...   J'ai changé de vétérinaire aujourd'hui... EmptyMar 09 Mai 2006, 13:55

LdB a ecrit:
Citation :
L'aromathérapie (utilisation des huiles essentielles) possède un arsenal trés puissant (attention au dosage).
HECT de thym satureioide,sarriette des montagnes,giroflier,epinette noire,cannelle de Chine,bois de ho,ajowan,camomille noble,tea tree..les trois derniers efficaces sus les ascaris.
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