Pardon d'avoir tant tardé mais mon ordi a buggé, et j'ai dû attendre qu'il refroidisse!
Bon, nous voilà donc partis avec Maya et Enzo dans la voiture.
Quelques mn plus tard, arrêt pique_nique. Maya découvre la vie en famille. Elle est un peu perdue la pauvre.
Et puis c'est l'arrivée à la maison où Maya restera 2 jours puisque je dois déménager le jeudi suivant, emmenant Enzo et Maya dans ma petite maison. J'ai voulu avoir Maya avant, afin qu'elle et Enzo soient à égalité devant la maison nouvelle.
Quand on adopte un pauvre chien, âgé, pas en forme, et qui ne connaît de la vie que le refuge, il ne faut pas s'étonner d'avoir tout à lui apprendre. Maya fait ses besoins par terre. Elle ne fait pas la différence entre dedans et dehors. Elle a peur de sortir de la maison. Elle ne se sent en sécurité qu'à l'intérieur, ou dans la voiture où elle reste des heures durant. Aussi, je peux lui enlever sa laisse très vite, persuadée qu'elle ne s'en ira pas.
Dès son arrivée, Enzo essaie de jouer avec elle, mais elle refuse. Dépité, il s'écarte. Plus tard, rassurée, elle le sollicite à son tour, mais lui ne veut plus!
Les jours passent, entre véto et cartons. Elle s'est très vite habituée à Robert, et demande des caresses. Le véto a diagnostiqué une double otite vieille de mois, voire d'années...Elle a un traitement pour 20 jours, qui, après une 2e visite et un réajustement, commence à faire effet. Elle qui était sourde commence à entendre.
A présent, nous sommes ici, Enzo, Maya et moi depuis une dizaine de jours.
Maya, complètement habituée à sa nouvelle vie est un amour de gentillesse. Elle me suit comme une ombre, partout. Elle réclame des câlins à la tonne et m'en distribue autant. Enzo du coup se fait plus câlin, lui aussi. Ils se jalousent un peu, cohabitent pacifiquement, mais ne fraternisent pas. Dommage...Maya craque plutôt pour le chien des voisins! Pas de chance...Elle accepte maintenant de s'éloigner de la maison pour des balades en liberté avec Enzo et moi.
A l'instant où je vous écris, Enzo est tapi sous mes pieds, dans la niche du bureau...
Et Maya, elle, s'est postée derrière ma chaise, roulée en boule, et elle ronfle comme un pochard!
Voilà...L'histoire est finie, c'est-à-dire qu'elle ne fait que commencer. Mes deux chiens, mes gardes du corps, coulent enfin des jours heureux, loin de ceux qui n'ont pas eu assez de coeur pour reconnaître les trésors d'amour qu'ils possédaient.
Je sais qu'ils ne vivront pas aussi longtemps que des chiens plus jeunes, mais au moins, ils auront eu une fin de vie heureuse...Ils la méritent bien. D'ailleurs, leur nouvelle vie leur va si bien qu'ils pourraient bien vivre encore très longtemps, après tout...
Chaque matin, ils me font fête, et nous échangeons caresses et léchouilles avant toute chose, le bonheur pour eux et pour moi...
J'ai souvent lu, chez Paulo Cohelo, cette phrase: Suis ton coeur. C'est ce que j'ai fait, faisant taire ma raison (ou celle des autres). J'ai bien fait: quand on écoute son coeur, cette petite voix intérieure, cette intuition qui nous pousse à faire telle ou telle chose jugée erronnée par d'autres, on ne se trompe jamais.
Enzo, Maya et moi vous souhaitons une bonne nuit...(sur cette image de Enzo, qui a trouvé le moyen de grimper sur la fenêtre de la cuisine pour être avec moi tout en étant dans le jardin...)